Marche contre les violences sexistes et sexuelles
Marche contre les violences sexistes et sexuelles

Le 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !


Le 25 novembre, nous marcherons pour toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, toutes celles qui souffrent et qui luttent. Pour toutes celles que nous avons perdues.

Un constat alarmant
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout et tout le temps : dans nos espaces familiaux, dans les lieux de travail, d’études, de soin, dans l'espace et les transports publics, dans les milieux culturel, sportif, politique... Elles touchent les femmes comme les filles et trouvent leur racine dans la domination patriarcale, qui continue d'organiser majoritairement les rapports sociaux. 
Une prise de conscience a eu lieu avec le mouvement #MeToo, mais elle n’est pas suffisante. Les chiffres, têtus, parlent d’eux-mêmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple ne diminue pas (213 000 par an), pas plus que les viols et/ou tentatives de viols (94 000 par an, dont 8000 sur le lieu de travail). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%). Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol ; 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l'espace public; 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Le meurtre est la manifestation la plus brutale et extrême de ces violences : en France, 844 féminicides ont été commis depuis 2017 par un conjoint ou un ex conjoint. Trop souvent, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l'impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.
Les femmes qui dénoncent publiquement cette réalité font face à des retours de bâtons qui constituent autant de nouvelles violences : procédures bâillon pour faire taire les victimes, cyberharcèlement qui vise à exclure les femmes de la parole publique sur les réseaux sociaux. 

Lutter, Revendiquer
Des solutions existent pour changer ce terrible état de fait et faire cesser cette domination mortifère. Nous exigeons :

  • la sensibilisation dès le plus jeune âge par la mise en oeuvre réelle de l'éducation à la vie affective et sexuelle de la maternelle au lycée, comme la loi le prévoit, sans céder aux intimidations de l'extrême-droite et d'autres gardiens d'un ordre social dépassé

  • L'octroi de réels moyens pour lutter contre le cyberharcèlement

  • La mise en place de nouvelles obligations à l'égard des employeurs afin de renforcer la protection des travailleuses face aux violences sexistes et sexuelles

  • Un plan d'urgence national contre les violences faites aux femmes doté de 3 milliards d'euros

Solidarité avec les femmes du monde entier

Les femmes sont les premières victimes civiles des conflits armés, qui aggravent les structures patriarcales existantes (violence domestique, viol, traite...). Alors que de nouvelles guerres se déclarent, que d'autres se prolongent ou se ravivent, nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes de Birmanie, du Haut-Karabakh, d'Éthiopie, d’Israël, de Palestine, d’Ukraine, du Soudan...

Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos sœurs afghanes maintenues sous le joug d'une oppression effroyable où aller à l'école devient un acte héroïque. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté.

il y a 8 mois
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