Les Rencontres du Maquis pour l'Émancipation

Les Rencontres du Maquis pour l'Émancipation. Du 10 au 15 août 2025
La Commune du Maquis
Bois Bas
34210
MINERVE
Dimanche 10 août - 17 heures : Frédéric Bories lance ces neuvièmes Rencontres, en compagnie de Georges Brassens.
Très méconnue de son public, l'activité militante de l'un des plus célèbres auteurs compositeurs français au sein du mouvement anarchiste annonce et influe grandement l'oeuvre poétique de Brassens. La lecture de Proudhon et Bakounine le mena à la Fédération anarchiste et à la rédaction du journal Le Libertaire.
Dimanche 10 août - 21heures 30 : Les Georgettes Contre les guerres, contre les armées, contre toutes les polices du monde, celles de la pensée comme celles qui portent des armes de mort, contre l'hypocrisie puritaine, pour la vie, l'amour et la liberté, Brassens est toujours là, vivant.
Lundi 11 août - 11 heures : Cette causerie, de chaude actualité, sera introduite puis animée par Academy of Democratic Modernity
Lundi 11 août - 17 heures : Présentation de L'homme qui voulait naître femme, par Chloé PIERRE et Fanny MONSONIS, traductrices de l'ouvrage de Joyce Lussu. Figure importante de la résistance au fascisme italien, elle livre un essai autobiographique où elle évoque sa participation à la guerre contre fascistes et nazis dans les années 1940, et y interpelle les mouvements féministes sur un point crucial à ses yeux : les femmes peuvent-elles atteindre l'égalité et peser en faveur de la paix, si elles ne s'impliquent pas à l'égal des hommes lorsqu'un conflit armé éclate ?
Lundi 11 août - 21heures 30 : Le chanteur en perdition. Deux voix s'élèvent dans l'espace éclaté des mots : Dominique Parent, jongleur verbal (de La Comédie française), et Lucie Taffin (feu d'artifice poétique bien connu des Rencontres) traversent les textes fulgurants de Valère Novarina. Langage en feu, syntaxe renversée s'incarnent ici sur les musiques de Christian Paccoud. Un duo au bord du théâtre et de la musique
Mardi 12 août - 11heures : Débat, avec des membres de La mouette enragée, après présentation de Avant de faire le tour du monde, faire le tour de l'atelier... «Celles et ceux qui tiennent toujours la lutte entre les classes comme une des clés essentielles de la compréhension du monde actuel savent combien le travail exploité y demeure l’enjeu majeur de cet affrontement"
Mardi 12 août - 17heures : Charles Macdonald et Sébastien Navarro commenterons l'oeuvre de James C. Scott, qui révolutionne nos connaissances sur l'évolution de l'humanité et sur ce que Rousseau appelait «l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes». Depuis les formes primitives d'aménagement du territoire, à l'autodomestication paradoxale de l'animal humain, avec la sédentarisation et des logiques de la servitude et de la guerre dans le monde antique.
Mardi 12 août - 21heures30 : Spectacle P.T.T. Poésie tout terrain que celle de David Rougerie. Oui, je bous ! est un cabaret poétique et fantaisiste où Jazz verbal, humour et perles de mélancolie se mêlent dans les nuages d’un verbe magique qui, entre deux silences, s'envole parfois à la vitesse d’un torrent de montagne.
Mercredi 13 août - 11heures : Joan Busquets Verges. Présentation, par l'auteur, de Vingt ans de prison, les anarchistes dans les geôles franquistes. À 19 ans il passe en France, en 1947, et contacte le Mouvement Libertaire Espagnol. En 1948 il participe à plusieurs opérations en Espagne, avant d'être arrêté en 1949 puis condamné à mort . Sa peine est commuée en 30 ans de prison. Il en sort en octobre 1969.
Mercredi 13 août - 17 heures : Freddy Gomez, qui s'est chargé de l'édition et de la préface de l'ouvrage, présentera Orages pour un autre rêve, relation de conversations que Yann Martin entretint avec Americo Nuñes (19392024). Du Mozambique de sa jeunesse, alors colonie portugaise à la succession de ses exils combattifs, Américo garde des souvenirs précis de bonheurs vécus au quotidien, de l’espoir des temps, de rencontres, et tant d’autres choses encore qui nous sont racontées dans cet entretien au long cours avec celui qui pensait que les gens qui rêvent le jour auront toujours quelque chose de plus que ceux qui ne rêvent que la nuit.
Mercredi 13 août - 21heures30 : Dans la gueule de l'Ogre. Par Astrolabe Compagnie Une succession de personnages pernicieux font vivre aux spectateurs les péripéties d’une adolescente amenée à traverser différentes zones d’ogritude. Dans un monde ou l’humain est menacé au nom de la recherche impérative de performance, comment vatelle trouver des ressources pour se rebeller ?
Jeudi 14 août - 11 heures : Fabien Lebrun était venu nous dénoncer en 2024 les dégâts du numérique opérés sur les enfants, notamment à l'école. C'est aux ravages que provoque, à l'autre extrêmité de la filière l'extraction, au Congo, des minerais exigé par l'industrie informatique. La civilisation de l’écran est synonyme d’une barbarie numérique qui se manifeste au Congo par : une économie militarisée et une criminalité institutionnalisée, un pillage généralisé, du travail forcé, le viol comme arme de guerre, la destruction des forêts et l’anéantissement de la biodiversité… Autant de catastrophes qui font du Congo l’une des plus grandes tragédies de l’histoire contemporaine, le prix fort à payer pour un monde connecté.
Jeudi 14 août - 16heures30 : Il sera là question de deux des monstrueux outils d'assujettissement, contraine, oppression et criminalité de masse de l'Ètat – Prison et armée. Le débat sera animé par Nadia Menenger qui milite et lutte depuis longtemps contre la prison, avec Jacqueline Reuss, traductrice des mémoires de prison d'Alexandre Berckman, accompagnées de René Burget, du CIRA de Limoges et de l'Union pacifiste.
Jeudi 14 août - 21heures 30 : Je préfèrerais ne pas Documentaire écrit et réalisé par Isabelle Bourgueil. Ce film, portrait de l'homme Henri Simon (19222024) et d’une époque, revient sur des évènements importants, des idées et des utopies du 20e siècle. L’occurrence de Mai 68 bouleversera le paysage de ces groupes oppositionnels.
Vendredi 15 août - 11heures : Présentation par son auteur, anonyme, de SQUATTS & PIRATES Sept années de travail ont été nécessaires pour rassembler tous ces textes, interviews et témoignages sur les pratiques du squat à Barcelone, Chambéry, Amsterdam, Dublin, SaintEtienne, Marseille, Lille, Toulouse, Paris, Brest, Lyon, Rennes, Liège, Londres. « Toutes ces aventures de squats aussi dramatiques, briseuses d’individualité et hardcore qu’elles ont pu être, c’est avant tout de fortes histoires humaines. Tant qu'il y aura des promoteurs, il y aura des squatteurs et tant qu'il y aura des squatteurs il y aura de l'espoir. Big up à tous ceux et toutes celles qui ne lâchent rien.»